Cette année a été exotique ! J’ai été aussi loin que la Turquie avec mon Beaujolais Nouveau. Cependant, pas de marché export à cette heure alors que pourtant le Beaujolais Nouveau est plus réputé aux Etats-Unis et au Japn qu’en Europe.
Non… je me suis concentrée sur un marché fermé et difficile, celui de Lyon. Là-bas, probablement les consommateurs les plus têtus que vous ayez jamais rencontré. Il fut pourtant un temps où les lyonnais buvaient beaucoup de Beaujolais, un vin d’ouvrier au comptoir mais un vin populaire. Après les années 80s, ils se sont tournés vers les Côtes du Rhône, un mouvement qu’on a encore du mal à expliquer : est-ce qu’il y avait de la jalousie vis-à-vis de la popularité du Beaujolais nouveau à Paris ? Ou peut-être parce que la qualité est allée décroissante à cette période où les vignerons ne faisaient plus aussi attention à leurs vinification. Quelle qu’en soit la raison, c’est l’heure de changer !
Finalement, le beaujolais nouveau reste l’emblème de la socialisation et de l’amitié dans le vin – facile et abordable. La soirée était chaleureuse, c’était un plaisir de revoir les vieux amis et de rencontrer plus de lyonnais, séduits par un jus qu’ils avaient banni. Je reviendrai à Lyon, pas prête d’abandonner.
Merci à Tristan des caves Triovino place Bellecour, qui m’a fait confiance mais aussi à All You Need is Wine, probablement mon meilleur ambassadeur à Lyon. Santé !
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